La mante

Suite à une ataque de gilles et sa Mante nocturne, eh ben paf! Je poste la mienne!

On allait boire l'apéro chez un collègue, car ma femme connaît bien les points d'eau de la caserne et avait réussi à nous faire inviter, quand en me préparant, je vis cette superbe mante religieuse dans le massif que nous avons face à la maison. En 2 temps et 3 mouvements, je montais mon 100 mm sur l'appareil et je shootais comme un malade. Plein ses yeux, elle a évidemment fini par me tourner le dos.

Une mante, ça peut pas plaire à tout le monde. Moi j'adore mais il faut reconnaître que la bestiole a un air menaçant, inquiétant, avec ses deux longues pattes pleines de griffes... Quand on sait qu'en plus elle bouffe les mâles quand elle a fini sa besogne...

La suite...

Comme je le disais, il m'a fallu un peu de temps pour traiter les images que je poste aujorud'hui. Pour certaines, vous trouverez qu'elles ont un rendu pas très naturel; c'est presque normal, je suis en période d'expérimentation, je me cherche en quelque sorte...

Si je devais demander une brigade dans les Pyrénées, elle serait sans nul doute proche de saint Lary Soulan (65) mais comme il n'y a pas de brigade à St Lary, ben je me contenterai bien de vignec, le patelin qui est juste à côté, fort rural, et au pied de la route qui monte sans discontinuer à 9% jusqu'à Pla d'Adet, la station de ski de St Lary. Les rues de Vignec sont franchement pittoresques, c'est tout le village qui mériterait qu'on s'y attarde pour le photographier sous tous les angles, il n'y a rien à y changer. Pour ce qui est de ma mut à Vignec, c'est pas gagné, j'ai entendu dire que les gendarmes là bas défendraient chèrement leurs places...

En grimpant un peu sur le flanc de la montagne, on aperçoit Vignec au premier plan et Saint Lary au second. Vous imaginez bien la brigade de Gendarmerie, sur la gauche mais non visible ici sur la photo, avec ses bâtiments récents et logements quasi neufs... snif! Moi je m'y verrai bien, mais je suis bien le seul à m'y voir.

Le poste avancé de la Gendarmerie de Vignec... non allez, une belle bergerie, quasi neuve très peu servi... Une affaire chef. (Par contre, faut pas oublier le sel dans la vallée en hiver, y'a pas de route et puis y'a pas d'électricité... et pas d'eau non plus...)

Retour à la hourquette d'Ancizan. Je ne vous l'ai pas dit ou écrit hier mais Hourquette est un terme typiquement pyrénéen qui veut dire "fourche" et désigne les cols... Il a fallu que je revienne à Clermont dans la Oise pour l'apprendre (merci Wikipédia). Vous voyez ces animaux d'élevage vivant réellement en liberté? Ca change de nos poulets en batterie (sans arrière pensée pour les Gendarmes mal pensants)

J'ai surpris ce bel étalon en pleine séance de thalasso, rustique mais efficace, il s'en donnait à coeur joie le bougre!

Par contre, c'est la montagne, même en été, la vie y est rude. Ces poulains, faute de pouvoir manger de l'herbe, sont réduits à manger les cailloux. Heureusement pour eux, des cailloux, il y en a plein!

Allez, je suis bon prince, ce soir c'est faste, on retourne à Cap de Long. je n'avais pas fini de vous montrer les lacs et laquettes.  Après avoir longé le lac d'Aubert (une merveille mais vous le savez déjà) nous avons trempé nos pieds fatigués (je vous rappelle que nous sommes montés à vélo) dans le lac d'Aumar (m'a tuer oui je sais). A partir de mi-cuisses, l'eau commence à piquer la peau... Sakaï!

Un chemin, lui aussi particulièrement pittoresque, longe les laquettes, ces petits lacs qui sont reliés entre eux par un frêle ruisseau d'eau cristalline qui je suis sûr, regorge de truites. 

Le dit ruisseau qui alimente les laquettes comme je vous le disais ci dessus. On a forcément envie de s'y baigner mais même en été, sans combi néoprène, t'y vas pas.

Entre les laquettes, l'eau s'écoule vigoureusement et c'est forcément sujet à des poses longues (même si je me suis un peu loupé, les blancs sont cramés) Gniiii, il faudra que j'y retourne. 

Pour ceux qui n'auraient pas compris: je suis amoureux de ce site, profondément. Il est à découvrir en prenant son temps, en rando piano molo mais avec l'appareil photo. Surtout, il est nécessaire de préserver ce site exceptionnel qui va certainement subir les assauts des touristes comme moi. La beauté du site explique son succès et donc, ce qui le perd. La croissance des visiteurs a dû être maitrisée par une réglementation de l'accès aux automobiles (les vélos eux, sont toujours les bienvenus même si je ne vous cache pas qu'à 2200m d'altitude, l'effort est conséquent).

Un site à découvrir en live ou à défaut, je vous ferai d'autres photos quand j'y retournerai.

Vacances Estivales...

Après ma traditionnelle période de léthargie, je me suis mis en quête de mettre à jour mon blog. La saison estivale est maintenant bel et bien finie. J'ai fait une tentative il y a quelques jours mais ma femme est venue me perturber pendant ma phase réfléchissement, aussi ce soir je suis tranquille. Non pas qu'elle travaille mais il y a une émission culte à la télé (sur la 6...)

La montagne en été, ça "déchire", probablement plus qu'en hiver.  Les paysages sont tout aussi époustouflants mais les activités sont bien plus nombreuses. De ce côté là, nous ne nous sommes pas ménagés puisque le matin nous faisons du vélo (au minimum un col voire plus) et Rando l'après midi. Autant dire que nous avons un peu de dénivelé dans les pattes et le soir, nous n'avions pas grand mal à dormir.

Sur les conseils d'un cyclospostif qui nous doublait dans le col d'Aspin mais prenait le temps de causer un peu (ça a du le reposer), il me conseilla de faire une boucle par la Hourquette d'Ancizan. C'est beau m'a t il dit.

C'est vrai, c'est très beau. Seulement, ça se mérite. 12 Km entre 8 et 10%, ça fait mal aux pattes. D'autant qu'après, il nous a fallu enchainer par le col d'Aspin dans sa partie la plus facile, mais c'était le col d'Aspin quand même...

La Hourquette, une fois en haut, c'est ça, c'est immense, beau, vert et surtout, c'est le domaine des animaux d'élevage en zone pastorale. Si la vache veut pas bouger de la route, elle s'en fout, elle est chez elle.  Elles ont du terrain à perte de vue. Ici se mélangent les vaches, chevaux, moutons et chèvres et aussi des taons mais ça c'est beaucoup moins beau...

 On le voit ici, ma femme y était, mais on était montés en auto, l'après midi, n'étant pas assez fatigués de nos escapades matinales. 

 C'est beau hein? Siiii, les montagnes derrière!

 Ici, nous changeons de registre. il s'agit de la montée à cap de Long. Voilà des années que j'en parle à Vanessa, chaque fois que nous passons devant la route qui y mène, je lui disais "un jour peut être, je t'y emmènerai femme..." et je l'ai fait! En voiture d'abord, puis en vélo. C'est pire, que tout, 28 km d'ascension à 9% de moyenne sur une route étroite et inconfortable au possible. Le panorama se mérite vraiment. Et malgré cela, les gens, chaque fois plus nombreux, savent que l'endroit est exceptionnel, c'est magnifique au possible. L'accès au sommet à dû en être réglementé... Je posterai d'autres photos sur le sujet... après une autre période de repos. 

 Ici, les arbres paraissent torturés. c'est normal, ils le sont. Ils sont morts et secs même. Le froid intense finit par en venir à bout et cela donne un panorama parfois inquiétant puisqu'au milieu des conifères sont parfaitement plantés des troncs biscornus... biscornus mais esthétiques (très)!

Le lac d'Oredon...  Très haut, il se mérite  lui aussi. Je ne sais pas comment les truites sont arrivées là mais il y en a quelques unes et des belles. Il faut dire aussi que l'eau, bleue et transparente permet de les voir sans peine. je me demande juste combien de litres de produit à WC ils ont mis là dedans pour obtenir cette couleur parfaitement bleue émeraude...

Promis, l'an prochain, Vanessa plonge depuis les rochers. Je posterai les photos. On ne voit pas ici car il n'y a pas de repère visuel, mais ces rochers sont énormes et ce sont presque des falaises que nous voyons sur la droite. Pour la baignade, je déconseille car comme tout lac de montagne, c'est pas chauffé...

Enfin, je termine par le Pic du midi de Bigorre, dans les hautes Pyrénées. La bête culmine à 2877 mètres et est dotée d'un observatoire astronomique et un relais de télévision. C'est je pense la grande antenne, disgracieuse, qui dépasse allègrement. J'espère qu'ils pourront la virer vu le passage à la TNT... rien n'est moins sûr.

Voilà pour la première partie des photos de vacances. Ce que vous ne verrez pas, c'est la tête que je faisais en revenant ici, les larmes aux yeux, encore malheureux de quitter les Pyrénées.

Gniiiiii

Je voudrais bien faire le malin pour épater Gilles (qui doit être en train de dormir à en juger par l'activité sur son blog...) Aussi, j'ai pris mon appareil pour photographier un bourdon qui butinait les fleurs devant chez moi. 

C'était en soirée, le monstre était calme, seulement voilà...

On croirait ce cliché tout à fait acceptable mais il n'en est rien. Avec mon 100 mm macro f/2.8, je dois parvenir à trouver l'alchimie, la recette qui fait que je pourrais avoir ET la profondeur de champ (en fermant un peu mon diaphragme)  ET la luminosité... en l'ouvrant.  

J'ai donc opté pour un flash dont je ne maitrise pas encore les réglages et qui, je pense, ont littéralement cramé les pétales de cette fleur au premier plan. Vous remarquerez (en agrandissant la photo en cliquant dessus) que l'oeil n'est pas net, la faute à la profondeur de champ...

Gniiiiii, je l'aurais, un jour je l'aurais!!!

Au travail...

Bon, on pourrait le croire du fait du titre mais je ne me remets pas au travail en prenant des photos... je fais quelques photos au travail. Je le concède, c'est un avantage du gendarme sur le policier, quand j'en ai marre, je vais voir les lapins et les chevreuils. Ca tombe bien, depuis peu j'ai envie de compter les lapins.

On y pense pas, mais il arrive (et je le prouve ici) que les lapins s'approchent de leurs proies tel le félin. Ici, l'insouciante proie s'est faite bouffer avec un tel acharnement que je m'interdits de poster les images qui sont d'une cruauté insoutenable. C'est vrai, on ne l'a jamais vu mais hier, un faisan s'est fait bouffer par un lapin... Je vous jure, c'est en Picardie.

Peu après, ce jeune brocard se grattait la face sur la branche de ce cerisier.... et c'était beau! C'est stupide un brocard, sil me l'avait demandé je l'aurais bien gratté moi. Tant pis, la prochaine fois peut être?

La copine à Jojo le brocard...Elle est pas belle???

Mon copain le lièvre qui nous a semblé vouloir nous attaquer (si je vous le jure). nous étions arrêtés sur la route et lui venait vers nous comme si nous n'existions pas!!! Il est passé à 1m50 de mois mais j'ai pas osé bouger de peur qu'il ne prenne la fuite. C'était magnifique (pour qui aime les lièvres évidemment)

Vous me pardonnerez pour la piètre qualité des images, c'était assez tard le soir et il ne restait pas beaucoup de lumière.  De plus, je trouve que le blog affecte beaucoup la qualité, le piqué, c'est peut être dû à la compression...

Voilà, j'ai fait ma part de travail, je me suis réveillé, maintenant, j'attend (avec impatience) la contre offensive de Gilles dont la dernière contribution remonte à l'âge de pierre... 

Hibernation...

Après une énième période d'absence, vous aurez noté que je suis une feignasse, je reviens alimenter un peu le blog avec de nouvelles photos. C'est que j'ai une bonne raison pour ça, je viens de craquer et de m'offrir un nouvel objectif.

J'ai donc fait l'acquisition du Canon EF-S 17-55 f 2,8 IS USM et tout le toutim.  Une pure merveille!!!

Ce n'est pas un série L mais il n'a rien à leur envier. Cela vient essentiellement du fait qu'il n'est pas adapté aux boitiers pros. Tant mieux, comme ça c'est moins cher!

Je suis donc allé essayer ce killer dans le champ derrière chez moi.En plus, il y avait un grand soleil, fallait sortir avant que tout soit cramé.

Les coquelicots eud' derrière chez moi.  

Rien à redire question piqué et contraste, c'est de la balle, même si je l'avoue, j'ai un peu retouché sous lightroom. En effet, le vignetage outrancier n'est pas d'origine.

Contre plongée de ma mort qui tue. ( Je vous rappelle que c'est dans ce champ que toute la caserne fait faire les besoins des chiens )

Gabin l'ourson

Suite du périple à ST LARY 65.  

On y allait pour skier et la grande interrogation était de savoir si Gabin allait aimer ce sport, rien de moins sûr si on en jugeait par le peu d'intérêt qu'il avait porté au ski lors de notre voyage dans le massif central (il avait juste voulu faire de la luge...)

On l'a donc inscrit à l'ESF pour prendre des cours (onéreux sois dit en passant) collectifs et passer son premier test et obtenir la médaille de l'ourson.

 
A en juger par le sourire... C'était pas gagné.

Quelques descentes plus tard en chasse neige assisté entre les jambes de papa, il commençait à prendre du plaisir, beaucoup même, avec des pics de fou rires lors que nous prenions des gamelles.  Ces deux clichés ont été pris le dernier jour, ben oui, il n'y a que là que nous avons eu du soleil.

Il semblait avoir soif d'autonomie puisqu'il voulait toujours skier seul mais papa avait bien trop peur.  Ca n'allait jamais assez vite pour lui. Chez les pros l'an prochain...zou!

on ne voit pas si on ne regarde pas, logique!

Une semaine de vacances, ça fait du bien, c'est une lapalissade. Nous sommes partis skier une semaine à Saint Lary (65) Probablement la meilleure station des Pyrénées (c'est aussi celle qui a vu naître l'émergence des frangins DE LE RUE, si vous connaissez pas, je peux rien pour vous). Une station de moyenne / haute montagne entre 1700 et 2400 mètres, assez pour bien rigoler car c'est aussi 100 km de pistes. Cependant, je ne suis pas là pour faire de la pub...

Arrivée difficile, on ne voyait pas de neige mais nous logions à 830 mètres d'altitude dans le TRES pittoresque village.  Nous avons pu donc skier, ça tombe bien, on était venus pour ça.

Très vite, le temps s'est gâté et la neige s'est mise à tomber. Hourra!!!  Et comme le veut le proverbe, après la pluie, le beau temps, nous avons pu bénéficier dans les derniers jours de quelques rayons de soleil sur les cimes, c'est pas ça qui nous a fait bronzer! Mais, ces rayons ont donné lieu à quelques situations qui m'ont interpellé...

En effet, TOUT LE MONDE, et j'insiste sur ce point, s'arrête pour faire un cliché de la traditionnelle mer de nuages à la sortie des téléphériques. J'ai aussi fait le cliché du touriste, en vitesse. Puis, en skiant, alors que tout le monde avait passé les 200 km/h sur les pistes, je me suis arrêté sur ces rayons de soleil qui perçaient la brume sur ma gauche. Je ne pouvais faire autrement  que de prendre le cliché ci dessous, les gens se demandaient ce qui m'arrivait puis, sortaient leurs compacts quand ENFIN, ils voyaient!

Ce genre de situation ne se produit pas tout les jours même si à la montagne, c'est quand même plus facile. Mais les gens ne voulaient pas voir, ils étaient obnubilés par les pistes et les hordes de skieurs. Pffff.

Quelques clichés pour le partage.  A noter que le grain a été rajouté, j'ai supprimé le bruit pour rajouter du grain... ça paraît idiot mais le rendu n'est pas du tout le même!

J'aime bien le rendu de ce cliché, là encore, une tempête de soleil au travers de la brume, c'est biiiiio!

Désolé pour le retard dans la mise à jour des billets mais je deviens une grosse feignasse.