Si je devais demander une brigade dans les Pyrénées, elle serait sans nul doute proche de saint Lary Soulan (65) mais comme il n'y a pas de brigade à St Lary, ben je me contenterai bien de vignec, le patelin qui est juste à côté, fort rural, et au pied de la route qui monte sans discontinuer à 9% jusqu'à Pla d'Adet, la station de ski de St Lary. Les rues de Vignec sont franchement pittoresques, c'est tout le village qui mériterait qu'on s'y attarde pour le photographier sous tous les angles, il n'y a rien à y changer. Pour ce qui est de ma mut à Vignec, c'est pas gagné, j'ai entendu dire que les gendarmes là bas défendraient chèrement leurs places...
En grimpant un peu sur le flanc de la montagne, on aperçoit Vignec au premier plan et Saint Lary au second. Vous imaginez bien la brigade de Gendarmerie, sur la gauche mais non visible ici sur la photo, avec ses bâtiments récents et logements quasi neufs... snif! Moi je m'y verrai bien, mais je suis bien le seul à m'y voir.
Le poste avancé de la Gendarmerie de Vignec... non allez, une belle bergerie, quasi neuve très peu servi... Une affaire chef. (Par contre, faut pas oublier le sel dans la vallée en hiver, y'a pas de route et puis y'a pas d'électricité... et pas d'eau non plus...)
Retour à la hourquette d'Ancizan. Je ne vous l'ai pas dit ou écrit hier mais Hourquette est un terme typiquement pyrénéen qui veut dire "fourche" et désigne les cols... Il a fallu que je revienne à Clermont dans la Oise pour l'apprendre (merci Wikipédia). Vous voyez ces animaux d'élevage vivant réellement en liberté? Ca change de nos poulets en batterie (sans arrière pensée pour les Gendarmes mal pensants)
J'ai surpris ce bel étalon en pleine séance de thalasso, rustique mais efficace, il s'en donnait à coeur joie le bougre!
Par contre, c'est la montagne, même en été, la vie y est rude. Ces poulains, faute de pouvoir manger de l'herbe, sont réduits à manger les cailloux. Heureusement pour eux, des cailloux, il y en a plein!
Allez, je suis bon prince, ce soir c'est faste, on retourne à Cap de Long. je n'avais pas fini de vous montrer les lacs et laquettes. Après avoir longé le lac d'Aubert (une merveille mais vous le savez déjà) nous avons trempé nos pieds fatigués (je vous rappelle que nous sommes montés à vélo) dans le lac d'Aumar (m'a tuer oui je sais). A partir de mi-cuisses, l'eau commence à piquer la peau... Sakaï!
Un chemin, lui aussi particulièrement pittoresque, longe les laquettes, ces petits lacs qui sont reliés entre eux par un frêle ruisseau d'eau cristalline qui je suis sûr, regorge de truites.
Le dit ruisseau qui alimente les laquettes comme je vous le disais ci dessus. On a forcément envie de s'y baigner mais même en été, sans combi néoprène, t'y vas pas.
Entre les laquettes, l'eau s'écoule vigoureusement et c'est forcément sujet à des poses longues (même si je me suis un peu loupé, les blancs sont cramés) Gniiii, il faudra que j'y retourne.
Pour ceux qui n'auraient pas compris: je suis amoureux de ce site, profondément. Il est à découvrir en prenant son temps, en rando piano molo mais avec l'appareil photo. Surtout, il est nécessaire de préserver ce site exceptionnel qui va certainement subir les assauts des touristes comme moi. La beauté du site explique son succès et donc, ce qui le perd. La croissance des visiteurs a dû être maitrisée par une réglementation de l'accès aux automobiles (les vélos eux, sont toujours les bienvenus même si je ne vous cache pas qu'à 2200m d'altitude, l'effort est conséquent).
Un site à découvrir en live ou à défaut, je vous ferai d'autres photos quand j'y retournerai.
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